Virus Epstein Barr : diagnostic, dangers et traitement

Le virus d’Epstein-Barr (EBV) est le principal agent pathogène responsable de la mononucléose infectieuse. L’infection par le virus d’Epstein-Barr touche aussi bien les enfants que les adultes.

Si vous êtes une personne en bonne santé, cette infection peut-être sans gravité. Mais, elle peut entraîner des complications assez graves chez des personnes spécifiques. Lisez cet article pour en savoir plus !

Qu’est-ce que le Virus d’Epstein Barr ?

Le virus d’Epstein-Barr est un virus de la famille des « herpès virus ». Il s’agit d’un virus assez dangereux qui entraîne facilement une mononucléose infectieuse chez les adultes. Les enfants quant à eux sont déjà susceptibles d’être infectés par ce virus à partir des premières années de leur vie.

Transmis par le contact de la salive, le virus d’Epstein-Barr infecte la paroi du pharynx et des glandes salivaires. Le virus peut rester en dormance plusieurs années sans être détecté. Mais, il peut se réactiver chez les adultes immunodéprimés et entraîner des cancers.

Diagnostic du virus d’Epstein Barr

Une analyse sanguine permet de déceler une infection par le virus d’Epstein Barr. Cette analyse repose sur plusieurs aspects essentiels. Il s’agit dans un premier temps de la mise en évidence de la présence du virus dans votre organisme par un processus bien déterminé. En faisant usage des techniques de biologie moléculaire, il est possible de détecter le matériel génétique du virus dans votre sang.

Cette technique est appliquée aux patients immunodéprimés comme ceux ayant subi par exemple une greffe. L’étape suivante consiste à rechercher des anticorps synthétisés par votre organisme contre le virus. Il s’agit d’anticorps qui reconnaissent de façon spécifique certaines protéines du virus et témoignent de votre réaction immunitaire face à l’infection par le virus.

Dangers liés au virus d’Epstein Barr

Sans vous en rendre compte, il y a de très fortes chances que vous soyez infecté par le virus d’Epstein-Barr. En effet, c’est le cas de 95 % de la population mondiale adulte ! Généralement, ce virus est inoffensif. Entré dans l’organisme durant l’enfance, il peut être la cause d’une mononucléose passagère caractérisée par :

  • une fièvre ;
  • une fatigue importante ;
  • une angine parfois persistante au-delà de la durée normale d’une angine ;
  • des adénopathies (gonflement et durcissement des ganglions) ;
  • une splénomégalie (augmentation anormale du volume de la rate).

Chez d’autres personnes particulières, il peut entraîner des conséquences beaucoup plus inquiétantes. Il peut déclencher de nombreux cancers tels que :

  • le lymphome de Burkitt ;
  • la maladie de Hodgking ;
  • ou encore le carcinome.

Par ailleurs, les études ont montré que plusieurs autres maladies sont causées par le virus d’Epstein Barr. On pense notamment au lupus érythémateux, à la sclérose en plaques, à la polyarthrite rhumatoïde, à l’arthrite juvénile idiopathique, à la maladie intestinale inflammatoire, à la maladie cœliaque, et aussi au diabète de type 1.

Comment traiter une infection due au virus d’Epstein Barr ?

Pour traiter une infection provoquée par le virus d’Epstein Barr, vous pourriez adopter quelques astuces. Si vous êtes une personne en parfaite santé, vous pourriez prendre :

  • du paracétamol pour soulager les douleurs et la fièvre ;
  • des anti-inflammatoires non stéroïdiens pour soulager les douleurs et la fièvre ;
  • un traitement local des maux de gorge (pastilles, collutoires, sirops).

La prescription de corticoïdes n’est réservée qu’aux formes compliquées et rares de l’infection (réaction inflammatoire intense, analyses sanguines fortement perturbées, atteinte grave de la rate).

Par ailleurs, il n’existe pas à nos jours de vaccin efficace pour combattre toutes formes d’infection au virus d’Epstein Barr. Nous vous conseillons alors d’éviter de partager vos consommations, votre nourriture, vos ustensiles ou encore votre brosse à dents. Cela vous permettra d’ailleurs d’éviter d’autres pathologies plus virulentes à l’instar de l’hépatite B.